30 septembre 2014

Le grand écart du weekend du 3 au 5 octobre : Bagnères de Bigorre et Rivesaltes... De Binaros aux Vendanges littéraires...

 

Je suis comme une môme solitaire qui est invitée à deux anniversaires à la fois ! 

D'abord : Bagnères de Bigorre où je serai du vendredi au samedi pour le salon du livre Pyrénéen.

Comme expliqué aux organisateurs des Vendanges Littéraires de Rivesaltes qui ont bien voulu à la dernière minute chambouler leur programme pour que je puisse honorer l'invitation, celle-ci vient de loin... J'ai en ce moment même une pensée pour Sylvio Brianti qui, dès décembre 2013, lors de la parution de " Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts" m'avait contacté via facebbok pour me faire savoir qu'il avait lu Catalan Psycho, Céret Noir, Chronodrome et qu'il aimerait m'inviter en 2014... 

Ainsi, on me lisait dans les Pyrénées qui n'étaient point "orientales" :-) ! (bon, j'exagère un peu, je sais que même si la diffusion n'est pas celle des Albin Michel et cie mon éditeur fait quand même son boulot, mais bon : je suis romancière, alors, je brode).  J'avais donc répondu que je serai heureuse de venir avec les éditions Mare Nostrum et Ultima necat (histoire de faire prendre l'air à Philippe Salus) lors du prochain salon du livre pyrénéen...

Un soir du 16 février014,  j'ai quitté  Sylvio lors du conversation facebookienne (de temps à autre nous causions via ce truchement virtuel) sur ces mots : à très bientôt.... le 19 mars j'apprenais le décès de Sylvio. Je serai donc à Bagnères de Bigorre jusqu'à la remise du prix "littérature Pyrénées"  pour lequel mon livre est en lice.

Rivesaltes : Le prix Vendémiaire que l'on me décerne cette année à un sens particulier pour moi, sur le département c'était le prix qui viendrait boucler la boucle... La petite fille de Joseph Graff, (le Yéniche, le Manouche, le Voyageur...) qui écrit sous le nom de Gil Graff obtient le prix littéraire de la commune du camp où il a autrefois été interné avec sa femme et  5 de leurs 6 enfants. Comme quoi, on peut être apatride,  sillonner la France avec la verdine et avoir un jour une petite fille  qui saura aligner les mots au point d'écrire des histoires. 

 

Prix Vendémiaire  http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/02/la-m%C3%A9tamorphose-des-invisibles.html

Binaros : http://www.salondulivre-pyreneen.fr/wp-content/uploads/2014/09/programme-salon-du-livre-pyreneen-2014.pdf

 

07 août 2014

http://unlivresurmeslevres.blogspot.fr/2014/08/personne-ne-parlera-de-nous-lorsque.html

une bien belle critique, je me dis " comme elle parle bien de mon histoire".  Du coup, je n'ajoute rien et je vous invite à aller lire sur le blog " un livre sur mes lèvres" ce que je suis incapable de faire : parler de mon livre :-).

02 avril 2014

Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts

Personne-mort-vign

En 1938 le jeune et insouciant Rémo Valdi débarque à Perpignan. C’est un mondain oisif qui pourrait se satis- faire d’être un bellâtre. Il croise le chemin de Maria Juan une aide-soignante anticonformiste qui aspire à toutes les libertés : citoyenne, sexuelle et intellectuelle. Leur improbable association durera plus de soixante ans.
Et puis il y a Victor, Consuelo, Rose, Pierre, Mathilde... et tant d’autres. Tous ces invisibles qui font une histoire dans l’Histoire : la guerre d’Espagne : la Retirada, les inondations (l’aïguat de 1940), les camps... les élections de 2002.
On savait Gil Graff un brillant auteur de romans noirs « Chronodrome », « Céret Noir »... à l’humour parfois baroque « Catalan Psycho ». On découvre avec « Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts » une nouvelle facette de la romancière. Cette fois elle nous livre une saga tour à tour bouleversante et enthousiasmante, une épopée où, de 1938 à 2002, l’histoire du siècle et celle des anonymes se confondent. La puissance de certaines pages en fait d’exceptionnels morceaux de bravoure et, une nouvelle fois, l’humanisme profond de Gil Graff et son réalisme désabusé se conjuguent à merveille.