retoquée pour le prix Jean Carrière, mais bon, je m'y attendais un peu :-)
COMMUNIQUE DE PRESSE
Prix Jean-Carrière 2014
Deuxième sélection
Le jury, réuni ce jour à Nîmes, a retenu cinq titres pour la deuxième sélection du Prix Jean-Carrière 2014 :
Ecrire pour quelqu’un, de Jean-Michel Delacomptée (Gallimard)
Fixer le ciel au mur, de Tieri Briet (Au Rouergue)
La boite aux lettres du cimetière, de Serge Pey (Zulma)
Le liseur du 6h 27, de Jean-Paul Didierlaurent (Au Diable Vauvert)
Une jeunesse italienne, de Jean-Pierre Cabanes (Anthema/Auberon)
Première sélection du prix J'ean Carrière 2014... En queue de peloton : mais j'y suis :-) je peux rêver jusqu'au 15 novembre.
COMMUNIQUE DE PRESSE
30 octobre 2014
PRIX JEAN-CARRIERE 2014
Première sélection
Douze titres ont été sélectionnés pour le Prix Jean-Carrière 2014 :
La Splendeur, de Régine Détambel (Actes Sud)
Le dernier été d’un jeune homme, de Salim Bachi (Flammarion)
Les Convalescentes, de Michèle Gazier (Seuil)
Haute-époque, de Jean-Yves Lacroix (Albin Michel)
Place de l’oie, de Jean-Jacques Salgon (Verdier)
Journal d’un écrivain en pyjama, de Dany Laferrière (Grasset)
Fixer le ciel au mur, de Tieri Briet (Au Rouergue)
Le liseur du 6h 27, de Jean-Paul Didierlaurent (Au Diable Vauvert)
Une jeunesse italienne, de Jean-Pierre Cabanes (Anthema)
Ecrire pour quelqu’un, de Jean-Michel Delacomptée (Gallimard)
La boite aux lettres du cimetière, de Serge Pey (Zulma)
Personne ne parlera de nous quand nous serons morts, de Gil Graff (Utima necat)
La deuxième sélection vous sera communiquée le 15 novembre prochain.
Bien cordialement
Prix "littérature Pyrénées " et "prix Vendémiaire" pour Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts...
et 1 et 2 prix, je suis vraiment heureuse.... Et surtout, le livre se vend très bien.... :-)
Le grand écart du weekend du 3 au 5 octobre : Bagnères de Bigorre et Rivesaltes... De Binaros aux Vendanges littéraires...
Je suis comme une môme solitaire qui est invitée à deux anniversaires à la fois !
D'abord : Bagnères de Bigorre où je serai du vendredi au samedi pour le salon du livre Pyrénéen.
Comme expliqué aux organisateurs des Vendanges Littéraires de Rivesaltes qui ont bien voulu à la dernière minute chambouler leur programme pour que je puisse honorer l'invitation, celle-ci vient de loin... J'ai en ce moment même une pensée pour Sylvio Brianti qui, dès décembre 2013, lors de la parution de " Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts" m'avait contacté via facebbok pour me faire savoir qu'il avait lu Catalan Psycho, Céret Noir, Chronodrome et qu'il aimerait m'inviter en 2014...
Ainsi, on me lisait dans les Pyrénées qui n'étaient point "orientales" :-) ! (bon, j'exagère un peu, je sais que même si la diffusion n'est pas celle des Albin Michel et cie mon éditeur fait quand même son boulot, mais bon : je suis romancière, alors, je brode). J'avais donc répondu que je serai heureuse de venir avec les éditions Mare Nostrum et Ultima necat (histoire de faire prendre l'air à Philippe Salus) lors du prochain salon du livre pyrénéen...
Un soir du 16 février014, j'ai quitté Sylvio lors du conversation facebookienne (de temps à autre nous causions via ce truchement virtuel) sur ces mots : à très bientôt.... le 19 mars j'apprenais le décès de Sylvio. Je serai donc à Bagnères de Bigorre jusqu'à la remise du prix "littérature Pyrénées" pour lequel mon livre est en lice.
Rivesaltes : Le prix Vendémiaire que l'on me décerne cette année à un sens particulier pour moi, sur le département c'était le prix qui viendrait boucler la boucle... La petite fille de Joseph Graff, (le Yéniche, le Manouche, le Voyageur...) qui écrit sous le nom de Gil Graff obtient le prix littéraire de la commune du camp où il a autrefois été interné avec sa femme et 5 de leurs 6 enfants. Comme quoi, on peut être apatride, sillonner la France avec la verdine et avoir un jour une petite fille qui saura aligner les mots au point d'écrire des histoires.
Binaros : http://www.salondulivre-pyreneen.fr/wp-content/uploads/2014/09/programme-salon-du-livre-pyreneen-2014.pdf
http://unlivresurmeslevres.blogspot.fr/2014/08/personne-ne-parlera-de-nous-lorsque.html
une bien belle critique, je me dis " comme elle parle bien de mon histoire". Du coup, je n'ajoute rien et je vous invite à aller lire sur le blog " un livre sur mes lèvres" ce que je suis incapable de faire : parler de mon livre :-).
Plus que le plaisir avouable de lire des compliments, le sentiment de se sentir comprise :-)
une bien belle et fine analyse du livre tirée d'un blog joliment nommé " un livre sur mes lèvres"
Pourquoi et comment est né" Catalan Psycho" la réponse....
Ctalan Psycho, la genèse c'est ici http://www.cotepo.fr/la-virgule-flottante-de-gil-graff/
Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts
En 1938 le jeune et insouciant Rémo Valdi débarque à Perpignan. C’est un mondain oisif qui pourrait se satis- faire d’être un bellâtre. Il croise le chemin de Maria Juan une aide-soignante anticonformiste qui aspire à toutes les libertés : citoyenne, sexuelle et intellectuelle. Leur improbable association durera plus de soixante ans.
Et puis il y a Victor, Consuelo, Rose, Pierre, Mathilde... et tant d’autres. Tous ces invisibles qui font une histoire dans l’Histoire : la guerre d’Espagne : la Retirada, les inondations (l’aïguat de 1940), les camps... les élections de 2002.
On savait Gil Graff un brillant auteur de romans noirs « Chronodrome », « Céret Noir »... à l’humour parfois baroque « Catalan Psycho ». On découvre avec « Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts » une nouvelle facette de la romancière. Cette fois elle nous livre une saga tour à tour bouleversante et enthousiasmante, une épopée où, de 1938 à 2002, l’histoire du siècle et celle des anonymes se confondent. La puissance de certaines pages en fait d’exceptionnels morceaux de bravoure et, une nouvelle fois, l’humanisme profond de Gil Graff et son réalisme désabusé se conjuguent à merveille.
L'avant "Concerto pour l'abattoir", Chronodrome " Réquiem...
Extrait de la préface de Jérôme Leroy:
Chronodrome que l'on vous présente aujourd'hui n'a pas franchement l'imaginaire bien range. Il est le reflet de la vision tour à tour libertaire, cruelle, inquiète, drôle et senseuelle de l'auteur.
Gil Graff, dans Chronodrome plus qu'ailleurs, c'est Claudine égarée dans un Disneyland préfasciste... (...) Que l'on se souvienne d'un père fondateur, Edgar Poe, qui savait écrire des nouvelles qui fondèrent le genre policier, le genre noir, le fantastique, l'horreur, le roman d'aventure et même la science-fiction, avec les Aventures d'Arthur Gordon Pym. Gil Graff est l'héritière de cette liberté-là, oubliée aujour'hui.