Je sors de ma grotte le 16 mai pour une sortie à Toulouse... Je vais causer dans la librairie " Ombres blanches"...
17 h 30 Rencontre avec Gil Graff autour de son roman historique Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts (éditions Ultima Necat). Native du Mans, Gil Graff vit et écrit à Saint-Cyprien depuis plus de vingt ans. À travers les genres, elle reste fidèle au roman noir (Chronodrome, Céret noir, Catalan Psycho), s’attachant à développer la psychologie de personnages ordinaires toujours à la limite de la folie. 1938, en Catalogne. Rémo Valdi, un mondain oisif et bellâtre, fait la connaissance de Maria Juan, une aide-soignante qui aspire à toutes les libertés. Pendant soixante ans, ils vont vivre une relation hors du commun, leur histoire se confondant avec celle du 20e siècle avec en toile de fond la guerre d’Espagne, les inondations de 1940, le camp de Rivesaltes.
Mare Nostrum 11,00 € Journée autour de la Retirada avec les éditions Mare Nostrum : présentation d'ouvrages de la maison d'édition et rencontre avec les auteurs. Fondées en 1990 à Perpignan, les éditions Mare Nostrum ont d'abord publié des ouvrages de littérature (avec des traductions de l'américain, de l'anglais, du castillan et du catalan) avant de recentrer leur catalogue entre fiction, essai et régionalisme.
http://www.ombres-blanches.fr
une bien belle et fine analyse du livre tirée d'un blog joliment nommé " un livre sur mes lèvres"
Pourquoi et comment est né" Catalan Psycho" la réponse....
Ctalan Psycho, la genèse c'est ici http://www.cotepo.fr/la-virgule-flottante-de-gil-graff/
Je cause dans l'émission littérare de Stéphanie Jaeger "La Virgule Flottante..."
Une interview sympa avec Stéphanie Jaeger pour son émission littéraire la virgule flottante http://www.cotepo.fr/?p=1086
Je n'aime déjà pas me voir en photo alors quand en plus c'est filmé :-)
Je ne sais pas si cela pourra donner envie de me lire mais c'est bien moi avec mes tics et mes petites manies. Il parait que je ne parle pas assez fort... Je me demande surtout si je ne devrais pas investir dans un mini lifting :-(
Je ne suis pas un écrivain de genre : juste une dilettante qui suit les pulsions de son imagination…
Je ne suis pas un auteur qui s’approprie un « genre », je ne creuse pas un sillon confortable où je pourrais avoir des petites habitudes. Je me reconnais peu dans le polar, je n’ai pas écrit que du trash (Catalan Psycho qui reste à ce jour le titre qui s’est le mieux vendus + de 2000 exemplaires rien que sur les Pyrénées orientales), il m’arrive d’avoir des velléités de romantisme et de m’égarer pourtant dans l’anticipation, de commencer une "sociale fiction" et de flirter avec la science-fiction et j’aime bien parfois une touche de surnaturel dans le quotidien.
Je butine d’un genre à l’autre je me sers de l’un pour aller vers ce qui me vient au détour d’une phrase ou pour servir l’intrigue que je découvre au fur et à mesure qu’elle s’écrit. Je rebondis de phrases en paragraphes et parfois d’un coup le mot « fin » devient le seul qui convienne.
Non, je ne tire pas à la ligne, je n’entourloupe personne… Et voilà un texte que j’ai envie de partager que je juge digne d’être soumis à la critique.
Là, l’éditeur se creuse la tête : dans quelle catégorie (collection) ranger ce truc ?
Ce « truc » ce sont ces pages amoncelées nommées tapuscrit… Mon imagination qui a balancé des images au gré d’un scénario fantaisiste sans se soucier de se complaire dans un genre particulier.
Eh bien oui, il faut redescendre sur terre, malgré que j’y mette tout mon cœur que j’aille parfois très loin dans des descriptions horrifiques dans le seul souci du détail, que j’éclate parfois seule de rire lors d’une scène de sexe qui évidemment déraille, je ne suis pas un bon produit commercial. Même les libraires me le disent : On ne sait pas où vous mettre …. Il n’y a pas de rayon alloué à ça… « « Ça » ce sont mes livres aux couvertures « chiadées » (enfin, moi je trouve) mais qu’ils voudraient dument étiquetés dans un genre particulier. Alors, je me retrouve dans les livres régionaux… Cela n’a rien d’avilissant mais évidemment le lecteur qui voulait du commissaire Maigret dans les vignes n’y trouve pas son compte.
« Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts »… parait que ce n’est pas un titre vendeur…
Alors quel titre pour une histoire où il y aura en toile de fond : la Retirade, la guerre 39/40, l’aiguat de 1940, des homosexuels hommes et femmes, des moches, des beaux, des belles… et les élections présidentielles de 2002 ? Il y aura aussi la jeunesse et la vieillesse, des vies, des anonymes, des héros malgré eux… Des passages d’humains sur terre… Ceux dont on ne parle pas lorsqu’ils sont morts.
L’éditeur a dit : sous ce titre sibyllin on mettra alors un beau bandeau, c’est la mode les bandeaux… On s’est creusé la tête :
Entre Retirada et Aigat, la saga rose et noire des invisibles du Vallespir…
Putain cela le fait ! Nous on y croit. Moi, j’y crois à chaque fois :-)
Ce livre sera fin novembre dans toutes les bonnes librairies… du département ! De France et de Navarre on verra plus tard…
Je ne suis pas un écrivain de genre : juste une dilettante qui suit les pulsions de son imagination…
Une critique de Catalan Psycho sur le net : plutôt sympa mais qui dévoile la fin de l'intrigue :-( ou -:)
suivez le lien pour ceux qui hésitent à lire Catalan Psycho en raison de son irrévérence http://imaginr-chroniques.blogspot.fr/2013/09/catalan-psycho-gil-graff.html
La télé....France 3, le jeudi 16 mai 2012 à 23h50.
Bon... je cause dans un cimetière et je parais un peu décomposée, ça fait raccord. Je ne renie pas ce que j'ai dit, (encore que... ) mais je le saurai pour la prochaine fois, dans un décor "en plein air" il convient de se maquiller le teint et de mettre du rouge à lèvres. Je ne savais pô... Moi qui suis d'une nature sensible ça m'a toute violentée de l'intérieur :-).
C'est la deuxième fois qu'on m'interviewe dans le village abandonné de Périllos et pourtant ce n'est pas moi qui avais choisi l'endroit. Je l'avais seulement indiqué à Monsieur vedel comme un lieu "télégénique" du département. Le réalisateur a trouvé que je collais bien au site.
L'émission est tardive, elle est le "pilote" d'une série d'émissions ayant pour thème le polar en région. Je fais la voiture-balai après Claude Delmas, Renard Rebardy et Marion Poirson :-)
Amis insomniaques à bientôt :-)
san Jordi samedi peut être encore sous la pluie....
Ce samadi c'est la San Jordi. L'année dernière il pleuvait et la manifestation sur le quai Vauban avait été annulée.
Cette année le Chronodrome nouveau ne sera pas sur l'étal car on n'en finit plus de le "faire beau" avant de le lancer sous presse...
Je serai tout de même sur le stand des éditions Mare Nostrum afin de continuer à faire connaitre "Céret Noir" ( il y en a presque plus) et "Catalan Psycho" orné de son bandeau rouge qui annonce désormais la couleur : "immoral et irrespectueux" :-) je regrette de ne pas pu avoir ajouter faute de place "et jubilatoire" !
A bientôt....
25/06/2011 Gil Graff à la San Jordi de Perpignan
Gil Graff occupera le stand des Editions Mare Nostrum le samedi 25 juin 2011 à la San Jordi de Perpignan, Quai Vauban de 10h à 17h. Elle vous y attend avec un grand sourire et peut-être une jolie dédicace si vous l'inspirez. Elle présentera ses deux derniers romans : Catalan Psycho et Céret Noir.
Catalan Psycho
13 Août 2007
Le moteur cala, tous les voyants étaient au rouge. Elle s’était dit avec un début de panique au ventre : au prochain patelin, je m’arrête… A croire que l’auto, dans un ultime effort, l’avait décrété elle aussi. Le mot « arrêter », dans sa jolie tête de poupée bien roulée, avait une tout autre signification que « stopper» dans le sens d’une simple halte…Je m’arrête, ça voulait dire : je ne vais pas plus loin, je reste.
En fait, elle s’était trompée dans son itinéraire.
Depuis quelques kilomètres les panneaux sur la route n’étaient pas ceux qu’elle attendait, elle avait dû se fourvoyer à un embranchement. Etrangère à la région, donc dépourvue de repère, elle n’était pas non plus dotée de ce fameux sens de l’orientation pour se diriger à l’instinct. Mais elle avait d’autres talents…
Elle s’était égarée encore un peu plus en empruntant une traverse qui, espérait-elle, la ramènerait vers la zone artisanale où, le cerveau d’un coup embrumé par la lassitude de la conduite, elle s’était fourvoyée.
La voie n’indiquait nul endroit, au contraire de ce qu’elle avait imaginé, elle s’enfonçait sans fin dans la campagne. Il ne lui avait pas été permis d’effectuer un demi-tour car les étroits bas-côtés étaient longés de profonds fossés.
Aux clignotements de certains voyants du tableau de bord, elle avait réalisé que la voiture donnait des alarmes de faiblesse. Il lui semblait pourtant ne pas être trop éloignée de Thuir, sa cible depuis des centaines de kilomètres. Elle avait enfin aperçu un panneau annonçant un village, ou au moins un lieu-dit : El forat dels innocents. La voiture s’était signalée définitivement à bout de force juste à ce moment-là.
Gare à vous les peigne-culs !
Elle tourna la clé de contact, décidant de remiser le véhicule à l’endroit exact où les voyants avaient donné l’alerte, sur le parking de l’église.
C’était le plein été, une saison qui la mettait à son avantage puisqu’elle pouvait se promener à demi-nue. Elle portait une courte robe légère, dont la fluidité et la semi-transparence du tissu imprimé la vêtait sans vraiment l’habiller.
Elle considéra le décorum du bled. L’église modeste dont les portes étaient fermées, la placette, le bar-épicerie jouxtant une devanture défraîchie qui annonçait « pains et pâtisseries».
Sous le gros figuier qui ombrageait le bitume, une cabine téléphonique vétuste, dépourvue de porte, semblait une guérite abandonnée, chien ou chat, un animal somnolait à l’intérieur.
« Voyons voir, comment je m’appelle à El forat dels innocents », se dit-elle en tapotant le volant humide de la moiteur de ses mains, ce faisant elle admira ses 8 ongles joliment vernis. Eliane ? A tous les coups les pégreleux transformeront ça en Lili…
ISBN : 9782361330095
Sortie : 2008
Editions : Mare Nostrum