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Gil Graff
tours
3 mars 2018

Une critique sympa de Phil Becker.

http://imaginr-chroniques.blogspot.fr/2017/12/vous-aurez-de-mes-nouvelles-dans-les.html

 

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19 octobre 2017

Retour à Tours et le miel de la révolte.

 

Je suis invitée à Polar sur Loire, ça se passe à Tours le 25 novembre. Je suis super contente puisque cela me permet une sorte de pèlerinage.

Je réside dans les Pyrénées Orientales depuis presque 30 ans.  Mais, j’ai vécu à Tours une période particulière, celle de mon adolescente jusqu’à mes premières années – de ce qu’on appelle maintenant – de jeune adulte, donc on va dire dix ans.

Je suis passée de l’institution Sainte Jeanne d’Arc Notre Dame de la Flèche (en Sarthe) pour intégrer le CES Pasteur à Tours au cœur de la cité du Sanitas.

Pour qui connait Tours, des rives du Cher jusqu’au bout la rue Nationale c’est une ligne droite de deux kilomètres et demi. J’ai arpenté la ville d’un bout à l’autre puis dans tous les sens, à pied, toujours à pied, il y avait bien le bus mais je n’avais pas beaucoup d’argent de poche et marcher à travers une ville est encore le meilleur moyen de la connaitre.

Evidemment tout va avoir changé, j’ai changé moi aussi. Un matin de Janvier 1985, j’ai quitté Tours dans une vieille Ford Taunus break. Je reviens à bord de mon pick-up Nissan Navara, j’aime bien les véhicules trop grands pour moi. Ma mémé Graff me disait : ne t’attache pas à ce qui ne rentre pas dans une valise, je vois un peu plus grand : je ne m’attache pas à ce qui ne tient pas dans mon véhicule. Dès fois que… En 1985 je partais avec une envie d’écrire jamais avouée à personne, je reviens avec mes bouquins. Le dernier, « Vous aurez de mes nouvelles dans les journaux » écrit il y a quelques années, a pour décor une station-service basée à Tours:-).

Le miel de la révolte !

Ce miel 2017 que j’ai réussi à produire cette année, une personne connaissant mon parcours l’a nommé par boutade : le miel de la révolte.

Lorsque j’ai démissionné de mon emploi de fonctionnaire je n’ai vu que de la crainte autour de moi. On me plaignait, folle inconsciente que j’étais. Je quittais la sécurité pour faire quoi ? Rénover une vieille bâtisse à l’orée d’un village perdu dans l’arrière-pays ! Faire de l’apiculture et écrire des histoires ! Ben oui, je voulais faire ça moi. Mais tu vas être pauvre ! Certes, mais au moins ma vie est riche. Je vais pas mentir, je ne « travaille » plus au sens latin du terme mais j’ai, on va dire : énormément d’activité physique. J’ai bataillé tout l’été contre les frelons asiatiques, j’ai essuyé les moqueries de quelques personnes, j’ai bravé la chaleur, transpiré (j’en ai chié) mais j’ai réussi à récolter un putain de miel délicieux, le miel de la révolte : la mienne. Je ne voulais pas mourir lentement dans la torpeur de la sécurité de l’emploi.  Je ne voulais plus de ce confort-là.

J’ai écrit aussi, dans ma tête, tandis que je me battais avec les putains de genêts –il parait qu’il faut les couper trois fois avant qu’ils disparaissent pour de bon– mon imagination a commencé à vagabonder, j’ai vu se dessiner des personnages, je me suis attaché à certains et voilà que se dessine doucement une possible suite à « Chronodrome : Requiem… » oui, cette histoire qui m’est si chère.

Ecrire : je sens que je vais m’y remettre… demain ou après-demain, bientôt.

Cette ville, Villonne, basée dans le sud où se déroule l’histoire de Concerto pour l’abattoir et de Chronodrome. Cette ville que je décris, avec ses deux ponts, la place Jean Jaurès et son palais des sports. Cette ville me manquait.

Villonne, en réalité, c’est Tours sous la pluie…

 

 

 

 

 

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