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Gil Graff
personne ne parlera de nous lorsque nous seront morts
19 novembre 2021

Le lundi 22 Novembre une Graff de retour au camp Joffre par génération interposée

Le lundi 22 Novembre une Graff de retour au camp Joffre par génération interposée… via le Mémorial de Rivesaltes et grâce à l’association Occitanie Livre &Lecture.

Je l’avais déjà mentionné lorsque que j’avais eu le prix Vendémiaire aux vendanges littéraires de Rivesaltes pour « Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts » : mes grands-parents Graff et leurs six enfants dont ma mère, ont été internés au camp de rivesaltes de février à novembre 1942 (avec quelques allers-retours au camp du Barcarès) puis envoyés au camp de nomades de Saliers d’où ils seront libérés en juin 43.

Si je connais les alentours du camp Joffre je n’ai jamais visité le Mémorial. Je ne me faisais pas à l’idée d’acquérir un billet pour y aller...  

Et puis dernièrement arrive ce mail  inattendu de Cécile de l’association Occitanie Livre & Lecture qui me propose d’animer deux ateliers d’écriture avec des lycéens au Mémorial de Rivesaltes le 22 novembre.

Je vais donc enfin entrer dans ce Mémorial avec un bon prétexte, je l’admets, j’en suis très contente.

J’aime assez lorsque le hasard fait bien les choses.

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14 mars 2021

Les autres...

 

Il y a une chose que j’ai rarement confié, l’âge venant je me lâche, autant être honnête et dire les choses : j’ai du mal avec « les gens ».

 

J’ai longtemps cru que c’était pour tout le monde pareil, mais parait que non… Par exemple quand on m’interpelle alors que je suis dans ma bulle, ça me fait mal sous la peau. C’est une réaction étrange, une sorte d’ulcération généralisée, ça se tord sous mon derme comme si tous mes nerfs vrillaient. Ce n’est pas à confondre avec un banal agacement, c’est une réelle douleur, vive, au point de serrer les dents en attendant que ça passe.

 

Et il n’y a pas que lorsqu’on me parle, parfois il me suffit seulement d’entendre soudain « l’autre » quel qu’il soit, simplement respirer trop fort pour que tout en moi se hérisse douloureusement.

 

Avant le Covid il y avait une mode que je ne cessais  d’esquiver, la putain de caresse dans le dos au moment de se quitter. Déjà que faire la bise me gonfle il fallait aussi parfois encaisser le « chaleureux » frotti frotta dans le dos censé communiquer la bienveillante amitié de l’autre humain. Arf !

 

Et je m'abstiens de répondre à ces mots qui ont le don de m’énerver : Prends bien soin de toi !  A Chaque fois je me représente au sortir du bain en peignoir, vulnérable, en train de me faire un masque de beauté… Mais de quoi il se mêle l’autre con ou l’autre conne pour me dire d’aller me laver et me faire un gommage ? ! Prends bien soin de toi… Je n’arrive pas à saisir le sens de ce message, je le trouve limite intrusif…

 

Je suis souvent mal coiffée, les cheveux trop longs pour avoir une coupe définie qu’il suffit de retaper.  Aller chez le coiffeur m’angoisse… En plus il faut prendre rendez-vous. L’enfer, pendant plusieurs jours  je me dois me préparer à ce qu’on me touche et qu’on me parle. Ce que je voudrais c’est qu’on me coupe les cheveux quand j’en ai le courage, lorsque que je me sens prête enfin à m’engouffrer dans un salon avec des inconnus et que je dise « allez-y bordel ! Coupez-moi les cheveux et qu’on en finisse ! Ben non, faut prendre rendez-vous… Pour abréger le supplice, la plupart du temps je ressors les cheveux mouillés avec une coupe qui ne me plait pas parce que tétanisée par l’anxiété je n’ai pas su(pu) expliquer ce que je voulais…  

 

Je suis invitée en mai au salon du livre de Limoges à l’occasion de la réédition de « Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts » Au Diable Vauvert (enfin ! Chic !) Je suis contente… Mais lorsque j’ai annoncé ça à un ami, sa première réaction a été de me dire en regardant ma trop longue tignasse ébouriffée par la tramontane : d’ici là tu as le temps d’aller chez le coiffeur…

 

Il va falloir que je prenne rendez-vous…

 

30 octobre 2014

Première sélection du prix J'ean Carrière 2014... En queue de peloton : mais j'y suis :-) je peux rêver jusqu'au 15 novembre.

COMMUNIQUE DE PRESSE 30 octobre 2014 PRIX JEAN-CARRIERE 2014 Première sélection Douze titres ont été sélectionnés pour le Prix Jean-Carrière 2014 : La Splendeur, de Régine Détambel (Actes Sud) Le dernier été d’un jeune homme, de Salim Bachi (Flammarion)...
6 octobre 2014

Prix "littérature Pyrénées " et "prix Vendémiaire" pour Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts...

et 1 et 2 prix, je suis vraiment heureuse.... Et surtout, le livre se vend très bien.... :-)
30 septembre 2014

Le grand écart du weekend du 3 au 5 octobre : Bagnères de Bigorre et Rivesaltes... De Binaros aux Vendanges littéraires...

Je suis comme une môme solitaire qui est invitée à deux anniversaires à la fois ! D'abord : Bagnères de Bigorre où je serai du vendredi au samedi pour le salon du livre Pyrénéen. Comme expliqué aux organisateurs des Vendanges Littéraires de Rivesaltes...
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7 août 2014

http://unlivresurmeslevres.blogspot.fr/2014/08/personne-ne-parlera-de-nous-lorsque.html

une bien belle critique, je me dis " comme elle parle bien de mon histoire". Du coup, je n'ajoute rien et je vous invite à aller lire sur le blog " un livre sur mes lèvres" ce que je suis incapable de faire : parler de mon livre :-).
31 mai 2014

Plus que le plaisir avouable de lire des compliments, le sentiment de se sentir comprise :-)

http://www.i-services.com/membres/newsbox/fiche_news.php?uid=109552&sid=78444&idbox=1406&id=109581&show=new
3 avril 2014

Pourquoi et comment est né" Catalan Psycho" la réponse....

Ctalan Psycho, la genèse c'est ici http://www.cotepo.fr/la-virgule-flottante-de-gil-graff/
2 avril 2014

Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts

Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts
En 1938 le jeune et insouciant Rémo Valdi débarque à Perpignan. C’est un mondain oisif qui pourrait se satis- faire d’être un bellâtre. Il croise le chemin de Maria Juan une aide-soignante anticonformiste qui aspire à toutes les libertés : citoyenne,...
31 janvier 2014

La chronique de Bernard Revel de La Semaine du Roussillon...(le surlignage était destiné aux librairies).

La chronique de Bernard Revel de La Semaine du Roussillon...(le surlignage était destiné aux librairies).
revel
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