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Gil Graff
personne ne parlera de nous lorsque nous seront morts
24 janvier 2014

Je cause dans l'émission littérare de Stéphanie Jaeger "La Virgule Flottante..."

 Une interview sympa avec Stéphanie Jaeger pour son émission littéraire la virgule flottante  http://www.cotepo.fr/?p=1086 

Je n'aime déjà pas me voir en photo alors quand en plus c'est filmé :-)

Je ne sais pas si cela pourra donner envie de me lire mais c'est bien moi avec mes tics et mes petites manies. Il parait que je ne parle pas assez fort... Je me demande surtout si je ne devrais pas investir dans un mini lifting :-(

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13 décembre 2013

Une belle douche écossaise lors de la mise en place de « PNPDNLNSM » dans une librairie.

J’accompagne donc Philippe Salus pour la mise en place en librairie de « Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts ». Il fait froid, la nuit tombe mais les vitrines sont illuminées et décorées. Je chasse le petit coup de blues que me flanque cette ambiance noëlique. Je suis tellement inconnue que les libraires en me voyant avec un éditeur me prennent certainement pour une vieille stagiaire voire un emploi aidé. Bon j’exagère un peu, il y a eu ma photo sur certaines quatrièmes de couv. Mais, même, le temps est passé et je ne ressemble plus trop à la photo en noir et blanc qui floutait rides et ridules, en plus je porte mes lunettes et puis je suis mal coiffée et fatiguée. Voué : j’ai vieilli, muri. Et je vais me prendre 10 ans dans la tronche dans les minutes qui vont suivre.

Philippe Salus fait donc l’article sur ses nouveautés Mare Nostrum, puis il passe à Ultima Necat, le libraire est très intéressé pour refaire le plein de «  Herbes magiques et petites formules » publié par la maison d’édition balbutiante qui a bien démarré l’année dernière avec l’ouvrage de Joan Tocabens. Bon, Philippe sort enfin MON livre :

-          Et ce titre qui vient de paraître qui est le dernier Gil Graff…

-          Eh ! Super ! un nouveau Gil Graff ! répond le libraire en s’emparant du volume.

Je ne moufte pas, mais bah oui, j’ai un petit chatouillis au cœur. Finalement c’est chouette l’ambiance de Noël.

Le libraire tourne et retourne le livre, admire la couverture, si, il l’admire même si j’ai su que quelqu’un a dit qu’elle était à chier  (il y a des jaloux partout, c’est la vie). Il lit la quatrième jusqu’au bout, remarque la pertinence du bandeau.

-          Ce n’est pas un roman noir, remarque-t-il, mais en général, Gil Graff, ça envoie du bois. Je me souviens Catalan Psycho…

-          C’est pas le même genre du tout, l’interrompt Salus,  c’est un  roman qui retrace la vie de deux individus, tout est vrai historiquement mais évidemment romancé, mais certes, c'est du Gil Graff…

-          Ha ! Mais moi, j’aime beaucoup Gil Graff hein ! affirme le libraire. Oui, Gil Graff, ça c’est de l’écriture, ça ne laisse pas indifférent, c’est imagé, du style qui a de la tripe, on sent la solide technique narrative, cet humour noir, cette violence parfois.

 Je regrette presque d’être moche à mon désavantage aujourd’hui. J’aurais pu dire « c’est moi »et minauder un peu. Si !  Je sais minauder, enfin je crois que je saurais…               

-          Donc… Je vais PAS en prendre beaucoup parce que, du Gil Graff ça se vend PAS très bien…      C’est pas comme xxxxxxx et xxxxxxx qui elles ont leur public. Gil Graff…. C’est pas du tout public, faut bien le dire.

Bon, il en a pris quelques-uns, pour voir.  

On est ressorti sur le trottoir. On a marché un moment côte à côte en silence, je me concentrais sur le ronronnement de la valise à roulette, des exemplaires de mon bouquin bringuebalaient à l’intérieur.   

-          En même temps, c’était aussi un compliment, a fini par dire Philippe…

           No Comment...

7 octobre 2013

Je ne suis pas un écrivain de genre : juste une dilettante qui suit les pulsions de son imagination…

Je ne suis pas un auteur qui s’approprie un « genre », je ne creuse pas un sillon confortable où je pourrais avoir des petites habitudes.  Je me reconnais peu dans le polar, je n’ai pas écrit que du trash (Catalan Psycho qui reste à ce jour le titre qui s’est le mieux vendus + de 2000 exemplaires rien que sur les Pyrénées orientales), il m’arrive d’avoir des velléités de romantisme et de m’égarer pourtant dans l’anticipation, de commencer une "sociale fiction" et de flirter avec la science-fiction et j’aime bien parfois une touche de surnaturel dans le quotidien.

  Je butine d’un genre à l’autre je me sers de l’un pour aller vers  ce qui me vient  au détour d’une phrase ou pour servir l’intrigue que je découvre au fur et à mesure qu’elle s’écrit.  Je rebondis de phrases en paragraphes et parfois d’un coup le mot « fin » devient le seul qui convienne.  

Non, je ne tire pas à la ligne, je n’entourloupe personne…  Et voilà un texte que j’ai envie de partager que je juge digne d’être soumis à la critique.

Là, l’éditeur se creuse la tête : dans quelle catégorie (collection) ranger ce truc ?

Ce « truc » ce sont ces pages amoncelées nommées tapuscrit… Mon imagination qui a balancé des images au gré d’un scénario fantaisiste sans se soucier de se complaire dans un genre particulier.

 Eh bien oui, il faut redescendre sur terre, malgré que j’y mette tout mon cœur que j’aille parfois très loin dans des descriptions horrifiques dans le seul souci du détail, que j’éclate parfois seule de rire lors d’une scène de sexe qui évidemment déraille, je ne suis pas un bon produit commercial. Même les libraires me le disent : On ne sait pas où vous mettre …. Il n’y a pas de rayon alloué à ça… « « Ça » ce sont mes livres aux couvertures « chiadées » (enfin, moi je trouve) mais qu’ils voudraient dument étiquetés dans un genre particulier. Alors, je me retrouve dans les livres régionaux… Cela n’a rien d’avilissant mais évidemment le lecteur qui voulait du commissaire Maigret dans les vignes n’y trouve pas son compte.

« Personne ne parlera de nous lorsque nous serons morts »… parait que ce n’est pas un titre vendeur…

 Alors quel titre pour une histoire où il y aura en toile de fond : la Retirade, la guerre 39/40, l’aiguat de 1940, des homosexuels hommes et femmes, des moches, des beaux, des belles… et les  élections présidentielles de 2002 ? Il y aura aussi la jeunesse et la vieillesse, des vies, des anonymes, des héros malgré eux… Des passages d’humains sur terre… Ceux dont on ne parle pas lorsqu’ils sont morts.

L’éditeur a dit : sous ce titre sibyllin on mettra alors un beau bandeau, c’est la mode les bandeaux… On s’est creusé la tête :

Entre Retirada et Aigat, la saga rose et noire des invisibles du Vallespir…  

Putain cela le fait ! Nous on y croit. Moi, j’y crois à chaque fois :-)

Ce livre sera fin novembre dans toutes les bonnes librairies… du département ! De France et de Navarre on verra plus tard…

Je ne suis pas un écrivain de genre : juste une dilettante qui suit les pulsions de son imagination…

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